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Vendredi 15 Juillet
Pour de vrai

Juin

Je ne sais pas comment tu as fait. Pour me faire baisser ma garde et te faufiler entre les barricades. Je ne sais pas comment tu as fait. Mais je t’en remercie tellement. Même si je n’ai pas moins mal et que finalement, maintenant, tout est plus compliqué. Mais il y aura au moins eu ces jours passés. Et rien que pour ça.

J’étais derrière le comptoir, je servais des verres tout en buvant sans compter. Je souriais beaucoup, parce qu’on était une équipe de choc, que l’alcool enivrait et que ça faisait tellement longtemps. Les piles de disques, le bar enfumé après la fermeture, la tireuse, l’accent du patron, les bouteilles. Et toi de l’autre côté du comptoir que je ne voyais même pas.

Et puis une longue discussion et ta main sur ma hanche. « Je peux ? »

J’ai fui comme toujours, mais au milieu de la foule, tu m’as retrouvée. Mes yeux crépitaient et les tiens encore plus je l’ai bien vu. On s’est faufilé entre les gens, on s’est embrassé beaucoup et j’avais l’impression de revivre. On a dormi tout enlacés, moi j’avais peur terriblement et toi tu glissais tes mains sur ma peau. Là, juste au creux de ton cou. Je t’ai regardé longtemps tellement tu étais beau. Je ne savais pas. Tous ces baisers et ces attentions, tout en me laissant ma liberté.

Parce que même avec le jour, ça n’a rien changé. Je ne savais pas que je pouvais tomber sur quelqu’un comme toi. Tu n’as pas eu peur de mes silences. Tu n’as pas eu peur d’attendre. Tu n’as pas eu peur de moi. Je suis en train de m’accrocher à toi. Mais pour de vrai. J’ai peur que tu t’en ailles.

Juillet

Et finalement j’avais raison. Est ce que je l’ai provoqué inconsciemment ? Y’a eu ce coup de fil alors que j’allais prendre mes billets de train. J’ai oublié de te parler. De t’expliquer. Ou plutôt j’ai pas osé. Tout était encore trop tôt. Tu m’as parlé très gentiment. Pour me quitter. Et là, je n'ai rien pu dire et j’ai retenu mes larmes jusqu’à ce tu raccroches. J’ai mordu mes lèvres très fort et tous les souvenirs d’horreur sont remontés. Tu n’as pas résisté. Je me voyais déjà guérie de tout ce passé bien trop lourd. Tu m’as juste montré le chemin et mise face à mes blocages. Démerde toi avec.

Au final je te comprends, mais j’aurais tellement aimé. Tellement aimé t’aimer.

Griffonné par Nel, à 02:53 dans le Méli-Mélo.
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Mercredi 01 Juin
Tous les possibles

Deux mois. Deux mois que je suis arrivée là. Deux mois pour me retrouver sur ce balcon pleine vue sur la mer, à photographier tous ce monde là, en bas, juste heureux de savourer le barbeuc dans la lumière du soir. Tout doucement, reconstruire, essayer de se faire une petite place, des potes et des sourires.

« Franchement, t’as fait l’unanimité » il m’a dit bourré l’autre soir. Sourire et se heurter à de nouvelles histoires. Ne trop rien dire, laisser penser. Peu importe de toute façon. Mais s’accrocher déjà et se froisser le cœur un peu.

J’ai égrené dans ma tête tous les possibles. Si j’avais réussi à repousser mes démons. J’ai égrené et je me suis dit qu’il y en avait eu beaucoup des occasions. Alors finalement, si je n’ai pas su saisir ma chance, c’est peut-être normal d’en être arrivée, là. Là toute seule. Avec quelques gravitations et démons toujours plus noirs. Il faudrait peut-être. Sûrement même. Panser un peu les plaies. Se soigner.

Griffonné par Nel, à 02:40 dans le Méli-Mélo.
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Mardi 10 Mai
Le vent a une fois de plus

Je retrouvais cette autre ville familière et pourtant. Première à gauche et jardin sur la droite. Derrière la haie, juste là. J’ai souri et mon cœur s’est serré. Et merde, rien n’est terminé tu le sens bien. Il m’a effleuré la main en me passant les clefs et mes yeux ont fui les siens. Je n’osais déjà plus rien dire et il a fallu attendre longtemps pour que je trouve une place. Fallait-il même que je vienne ? Même si y’avait tous les autres, avec qui je pouvais parler même fort, rire et raconter. Surtout depuis si longtemps.

Je les aime trop. Là au soleil, les massues volent, les joints se consument, le temps passe joliment et j’ai déjà oublié l’instant mais. Le décalage et je l’épie. Lui aussi. Il me le dira des verres d’alcool plus tard, qu’il me regardait jongler. Je ne sais plus vraiment, j’ai encore bien trop bu sans le vouloir et en croyant toujours tout gérer. Lui ne changeait rien. Lui restait terriblement comme si de rien. Moi je me perdais doucement. Alors je pouvais lui parler comme à n’importe qui, avec mon assurance fière d’inconnue.

La nuit est passée en un éclair et elle m’échappe. Rien ne se fixe. Tout s’évapore et s’étiole.

C’était prévu, le jour a décidé de se lever. Bien trop tôt. On a bu une tisane aux herbes de la montagne, assis en tailleur. On a repoussé l’instant. On discutait, tellement légers. Et je n’ai pas su où dormir. Alors juste là dans l’herbe. Et sa tente, chargée de souvenirs juste à côté. Je ne sais pas s’il a eu une seule hésitation. Ni même une envie ou une idée ou un regret. Je ne sais pas qui je suis pour lui. Je ne sais rien si ce n’est qu’il m’a remis le trouble. Je ne sais pas si on sera un jour amis. Je ne sais pas si on sera un jour ensemble.

« Tout en douceur, je savoure l’instant de te revoir

Tout en douleur, je l’accepte comme un fruit du hasard

Et tout en douceur, je dépose de tout leur poids mes yeux sur ta main,

Et tout en douleur …

Je ne sais pas si tu sens le désir escalader ma voix

Je ne crois pas car le vent a une fois de plus a raison de toi

Je ne sais pas si tu sauras, comme je n’ai aimé presque que toi »
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Griffonné par Nel, à 02:31 dans le Méli-Mélo.
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Lundi 04 Avril
En d'autres circonstances

J’ai refait tout le trajet le cœur battant. En reconnaissant mais plus vraiment. Sur la sonnette y’avait toujours mon nom. Deux ans après. Même pas barré ou retiré. A peine empiété par un petit bout de scotch. Y’avait toujours mon nom à côté du tien.

J’ai monté les marches tout doucement pour savourer les retrouvailles. Tu m’attendais, adossé dans l’encadrement de la porte, l’air de rien. Et là, le ventre en tourbillon et le grand sourire je serais bien restée à te regarder pendant des heures. Tu m’as serré dans tes bras. Comme avant, j’ai shooté dans les bières dans l’entrée, retrouvé l’odeur du bois et le plancher qui grince.

« T’as pas de sac ? Tu dors pas là ? » d’un air tellement déçu que j’aurais tout donné pour ne pas aller à cette soirée. Mais tu comprends, je voulais pas rentrer ici à 7h du mat’ alcoolisée, mon ancienne chambre est occupée, tu as tes partiels et le plancher grince. Rien n’avait changé ici, si ce n’est quelques cartes postales épinglées sur la porte. Tu posais pleins de questions en te rapprochant comme ça. Moi j’étais toute embêtée, j’avais perdu les mots et je m’agitais pour essayer de me faire comprendre. Je souriais grand comme ça. Parce que tu sentais trop bon, que t’étais toujours aussi craquant et que tu m’encourageais.

En d’autres circonstances. Je me serais blottie contre toi. Et tu ne m’aurais pas laissé repartir. Seulement t’as tes exams et j’ai un stage qui débute à 1200 km de là. On a fait des photos. Je souriais très fort. Je me concentrais pour comprendre les blagues, les détails et les sous-entendus.

Bordel, la vie sérieuse c’est tellement frustrant.

Griffonné par Nel, à 02:28 dans le Méli-Mélo.
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Dimanche 09 Janvier
Et la vie était belle

Je suis retournée là-bas car il y avait leur départ à eux. Je suis retournée là-bas pour revoir une multitude de têtes et de sourires qui m'avaient étrangement manqués. Et aussi pour me rendre compte de comment ça faisait mal de voir partir les gens. 

Y'avait l'euphorie, la rivière et le grand feu. La fanfare dans la nuit et moi qui papillonne. Tellement contente de cet étrange retour en arrière. Je raconte encore et toujours mes mois passés, mes voyages et le retour un peu rude à la réalité. Le rythme qui m'oblige à bouger en cadence. Les verres que je porte à mes lèvres sans bien réaliser. Impossibilité de rattraper ce retard. Il manque des pièces dans le puzzle. Je suis tellement bien juste là comme ça. Avec vous tous. Et pourtant j'ai toujours l'impression d'être jamais vraiment à la bonne place. 

"T'en es où dans ta vie ?". Je souris en sentant sa main sur ma nuque. J'en suis où ? Bah si on fait le bilan y'a pas grand chose hein. Je ne construis rien. Rien de rien. Je sème seulement des instants un peu partout. Et je redécolle. Je récolte les pépite et je m'enfuis. Tu comprends ? Pour apprécier n'importe quoi je dois voir autre chose. Pour mieux me sentir seule j'imagine aussi.

J'ai du mal à atterrir. Je pensais vouloir poser mes valises. Et pourtant. 

 Alors en rentrant quand elle m'a dit "Viens avec nous". Je n'ai pas eu le temps de dormir cette nuit là et j'ai balancé mon sac dans la voiture avec eux au petit matin. On a avalé les kilomètres pour aller voir l'océan. Pour courir dans les rouleaux glacés, manger des crêpes sur la plage et laisser ses cheveux faire des noeuds. On a trinqué bien trop de fois, mis la musique à fond et beaucoup parlé. On s'est envolé dans le vent sur la falaise et allumé un grand feu de cheminé. Et la vie était belle.

Griffonné par Nel, à 02:06 dans le Méli-Mélo.
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Dimanche 14 Novembre
Plus rien

"Et moi tu te rappelles de mon nom ?" tu m'as dit. "Oui" j'ai souris.

Y'avait la foule, la musique et du bruit, mais je me souvenais parfaitement de toi, croisé deux jours plus tôt par coloc interposée. Je me souvenais parfaitement que je n'avais pas su si je trouvais beau, mais ce qui est sûr, c'est que je te trouvais quelque chose. Mais là, maintenant, oui je te trouvais beau. 

Je sais aussi que dès qu'on s'est recroisés ce soir, on a parlé voyages, aventures et solitude. Alors forcément, on pouvait s'entendre. J'ai enchaîné les verres. Un peu par habitude. Juste pour l'ivresse et l'oubli. Pour l'euphorie et les sourires. Pour la perte de contrôle aussi, mais sûrement pas autant. J'hypersociabilisais avec tous ces gens chez moi, j'ai entendu mon nom et je t'ai suivi. Je me souviens de ton histoire et du fait que tu étais d'accord avec moi. Cette ville n'est pas si bien et n'est pas faite pour nous.

Tu m'avais trouvée froide, alors que je n'osais juste pas. Tu as dit adorer ma franchise. Tu me parlais beaucoup, ou bien c'est moi, et cherchais beaucoup à m'énerver. Tu m'énervais d'ailleurs mais je ne pouvais pas te quitter.

Je me souviens de ta main sur ma jambe, longtemps, apaisante. Et ton pouce frottant ma cuisse. J'ai serré ta main très fort et j'ai oublié la suite dans les vapeurs d'alcool et le dernier joint a débranché ma conscience.

J'entends encore ta voix dans l'escalier
"Pourquoi t'es comme ça ? C'est une carapace dit ? C'est dommage, t'es une fille bien ...". Je ne sais plus pourquoi j'ai répondu un "Casse-toi" qui ne signifiait plus rien. Ou bien reste avec moi peut-être.

Griffonné par Nel, à 01:33 dans le Méli-Mélo.
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Mardi 09 Novembre
Instantanés

Le corps lourd de toutes ces heures de sommeil en retard. Je me love contre la vitre du train. "I'm sorry ..." me réveille-t-il avec un large sourire. Je retire mes affaires du siège d'à côté. C'est le même que dans mon rêve. Et il restait pleins d'autres places libres.

C'est les petits mots scotchés ou glissés sous la porte pour rien dire mais qui font tellement sourire.

La musique à fond et les vieux tubes qui ressortent. On retrouve les paroles et on hurle parce que "je l'aimais trop celle-là !".

C'est ma main glacée comme toujours sur sa nuque et lui qui me sert fort pour plus que j'ai froid.

Le vent, la mer et des paysages à couper le souffle. Et puis les projets de road-trip en plein milieu de la nuit. On ira là, puis là, puis là. Au marqueur sur la carte. (Et le mieux, c'est qu'on y a vraiment été).

C'est ses beaux yeux retrouvés toujours dans le même bar. Ses regards que j'esquive sans même comprendre pourquoi. Enfin si bien sûr, parce qu'il me plaît. Il me rattrapera à la sortie pour me dire qu'il a trop bu mais qu'il aimerait me parler. Sans rendez-vous. J'imagine que ça voulait dire même jour même endroit.

Actualiser sans fin cette boîte mail sans trop savoir pourquoi finalement. Et puis un mail inattendu qui débarque. Un long long long mail très émouvant. J'ai eu des picotis au coeur.

C'est trois mots qui s'éclairent
"Tu me manques".

Sur le quai de la gare, je suis toujours la seule à marcher dans tous les sens. Toute seule parmi les gens immobiles. Comme dans la vie en fait.

Griffonné par Nel, à 00:28 dans le Méli-Mélo.
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Mercredi 25 Août
A quoi la vie s'amuse

Je ne sais pas à quoi la vie s'amuse. 

Je regardais tes épaules et ta nuque pendant que tu bouclais tes affaires. Tu faisais traîner le temps alors que le taxi était déjà là. J'aime croire que tu voulais me dire quelque chose. J'ai sorti tes valises et chaque kilo au bout des bras brisait un peu plus les jours passés. Tu m'as prise dans tes bras et je me suis arrachée les sentiments. Peut-être pour la première fois de ma vie j'ai dit ce que je pensais au moment présent. Que j'étais trop triste et que je ne voulais pas que tu partes. Abasourdie. Tu es monté dans le taxi et en me soufflant un baiser du bout des doigts. Tu semblais heureux de rentrer dans ton pays. J'ai fermé la porte en laissant éclater les sanglots. 

Mais tu vois c'est pas comme dans les livres. Tu as vraiment pris ton avion. Quand je suis rentrée à la maison tu étais vraiment parti. Je cherchais ton sourire et ta voix chantante un peu partout. Dans ton message il manquait un mot. J'ai passé des heures à deviner le sens exact de ta phrase. Faute à l'anglais. Mais l'essentiel est là. On avait de beaux moment sous les pas. Je viens de trouver la signification du nom que tu m'avais donné. 

Je ne sais pas à quoi la vie s'amuse. 

Edit : Nouveau message de toi. Je n'ai retenu que ces mots. Tu avais des enfants au pays.

 

Griffonné par Nel, à 04:14 dans le Méli-Mélo.
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Lundi 16 Août
Au fond de mes poches

Le temps d’écrire. Encore dans un avion. Ce sera mon sixième pays en deux an. Encore plus loin celui-ci. Elle m’a souhaité plus de stabilité. Elle qui normalement me connaît bien. Très bien, mais si peu. Je ne suis pas instable. Je suis très stable même, très fidèle et terriblement attachée à des personnes que j’ai beaucoup trop peur de perdre. Alors tu vois, c’est juste que j’ai un peu de mal à leur dire. Et je sais que je les perdrai quand même. Alors je préfère partir la première. Avant eux.

Je sème de jolies rencontres sur ma route. Très jolies. Des souvenirs à la pelle. Quelques mots et grafitis dans des carnets entamés, que je ne prends jamais la peine de finir. Des tickets et du sable au fond de mes poches. Des photos à trier et même des heures de film à monter, avec des images tellement belles à mes yeux. Le jour où j’aurais le temps. Mais je n’ai jamais le temps, je cours toujours après moi même. Et pourtant tout ça je veux le partager.

Ce gros paradoxe. Je ne veux partir que seule. Parce les rencontres, les occasions et les vrais échanges, y’a que comme ça qu’ils arrivent. Se fondre dans la population, ouvrir grands les yeux et s’émerveiller. Parce que toute seule avec son gros sac au milieu de nulle part en terre inconnue, sans savoir où dormir le soir même. Je vous promets que ça a un charme absolu. La petite crainte toujours présente déculpe l’instant présent. Mais quand je rentre, je me sens très seule. Surtout quand je ne le suis pas. Et mes souvenirs ne me tiennent pas assez chaud.

Mon dernier avion m’emmène de l’autre côté de la terre. En plein hiver.

Griffonné par Nel, à 12:13 dans le Méli-Mélo.
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Lundi 14 Juin
Les retrouvailles

J'attendais encore un avion et un inconnu me prenait en photo. A côté de moi un copain d'enfance, qui me découvrait une autre facette je crois. En sautant dans le train on trépignait comme des gamins. Et courir dans ces rues inconnues, ignorant les règles bien établies des passages pour piétons. On piaffait d'impatience de retrouver les autres et d'arpenter sans fin ce nouveau territoire.

La joie, les bises et les décibels qui grimpent en flèche.

Les joues rosies par le froid, on a beaucoup ri derrière nos grosses écharpes. Les délires sont restés intacts - toujours aussi stupides. Je n'ai plus peur de grandir. Un chocolat chaud, des auberges de jeunesse, des poses à la con, des joints, des partages d'addition, des quais de gares, des photos au retardateur, des crises de rire et du temps partagés surtout.

On a déambulé dans ces rues humides, piétiné des pavés et gagné quelques années. Seule la question de savoir qui serait le premier avec un gamin est restée en suspens.

J'ai fini les pieds glacés sur la plage, à écrire des mots d'amour dans le sable. Et celui qui les traçait avec moi n'était même pas mon amoureux.

C'est incroyable comme on peut faire un milliard de jolies choses en un battement de paupière. A refaire les copains.

Griffonné par Nel, à 00:39 dans le Méli-Mélo.
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